Après une année marquée par le deuil d’un être cher, ce poème m’a vraiment aidée. Vous découvrirez la version initiale et ancienne en anglais, une version plus moderne en français puis l’histoire de ce poème pour un peu de soulagement et de baume au coeur…
La plus ancienne version du poème en anglais
Do not stand at my grave and weep,
I am not there,
I do not sleep.
I am in a thousand winds that blow,
I am the softly falling snow.
I am the gentle showers of rain,
I am the fields of ripening grain.
I am in the morning hush,
I am in the graceful rush
Of beautiful birds in circling flight,
I am the star shine of the night.
I am in the flowers that bloom,
I am in a quiet room.
I am in the birds that sing,
I am in each lovely thing.
Do not stand at my grave and cry,
I am not there.
I do not die.
Une version modernisée du poème traduit en français
Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe je n’y suis pas, je n’y dors pas…
Je suis le vent qui souffle dans les arbres,
Je suis le scintillement du diamant sur la neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d’automne quand tu t’éveilles dans le calme du matin,
Je suis l’envol de ces oiseaux silencieux qui tournoient dans le ciel.
Alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas, je ne suis pas mort !
Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement parce que je suis hors de ta vue ?
La mort tu sais, ce n’est rien du tout.
Je suis juste passé de l’autre côté.
Je suis moi et tu es toi.
Quelque soit ce que nous étions l’un pour l’autre avant,
Nous le resterons toujours.
Pour parler de moi, utilise le prénom avec lequel tu m’as toujours appelé.
Parle de moi simplement comme tu l’as toujours fait.
Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues qu’ensemble nous apprécions tant.
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et avec moi.
Laisse mon prénom être le chant réconfortant qu’il a toujours été.
Prononce-le avec simplicité et naturel,
Sans aucune marque de regret.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu.
Qu’est-ce que la mort sinon un passage ?
Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie, pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras,
Tout ira bien.
Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin,
Je suis là, juste de l’autre côté…
— de Mary Elizabeth Frye
Ne pleure pas devant ma tombe
Do not stand at my grave and weep (Ne pleure pas devant ma tombe) est un poème écrit en 1932 par Mary Elizabeth Frye.
Do not stand at my grave and weep was written in 1932 by Mary Elizabeth Frye.
Américaine, née en novembre 1905 à Dayton, dans l’Ohio ; orpheline à l’âge de trois ans ; Mary Elizabeth Frye a déménagé à Baltimore, dans le Maryland, quand elle avait douze ans. Elle y décédera en septembre 2004.
American, born November 1905 in Dayton, Ohio; orphaned at the age of three; Mary Elizabeth Frye moved to Baltimore, Maryland when she was twelve. She died there in September 2004.
En 1927, elle a épousé Claud Frye, qui dirigeait une entreprise de vêtements, alors qu’elle était fleuriste.
In 1927 she married Claud Frye, who ran a clothing business, while she was a florist.
Ce poème pour lequel elle est devenue célèbre a été composé à l’origine sur un sac de papier brun. Il aurait été inspiré par l’histoire d’une jeune fille juive, Margaret Schwarzkopf, qui n’avait pu rendre visite à sa mère mourante en Allemagne en raison des troubles antisémites.
The poem for which she became famous was originally written on a brown paper bag. It is said to have been inspired by the story of a Jewish girl, Margaret Schwarzkopf, who was unable to visit her dying mother in Germany because of anti-Semitic unrest.
Ce poème, souvent copié et distribué en privé, a longtemps été cité comme « anonyme ». L’identité de l’auteure, inconnue jusqu’à la fin des années 1990, a été révélée par son mari et confirmée en 1998, après des recherches, par Pauline Philips, auteure, chroniqueuse de conseils et animatrice radio, plus connue sous son nom de plume « Abigail Van Buren ».
This poem, often copied and privately distributed, has long been cited as ‘anonymous’. The identity of the author, unknown until the late 1990s, was revealed by her husband and confirmed in 1998, after research, by Pauline Philips, author, advice columnist and radio host, better known by her pen name « Abigail Van Buren ».
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